Strasbourg : à l'interface entre physique et astronomie

(1926)  Annales de l'Observatoire de Strasbourg

Formé à l’Université de Strasbourg, André Lallemand (1904-1978) est reçu second à l’agrégation de sciences physiques en 1927. Il est alors depuis deux ans assistant à l’observatoire de Strasbourg, dirigé depuis 1919 par Ernest Esclangon (1876-1954).

 

Esclangon souhaite développer l’astrophysique dans son observatoire, en particulier dans le domaine de la photométrie stellaire. Il mobilise les compétences de ses collègues physiciens et chimistes strasbourgeois pour développer des instruments capables de quantifier l’énergie lumineuse reçue des étoiles.

Lallemand se forme dans le laboratoire de physique de Pierre Weiss (1865-1940), spécialisé dans l’étude des propriétés magnétiques des corps, où il soutient une thèse de doctorat en 1934.

Thèses Lallemand

Thèses principale et secondaire d'André Lallemand (19AO005)

Ce laboratoire est alors, d’un point de vue de la production, le plus important laboratoire de physique de province entre les deux-guerres selon l'historien des sciences Dominique Pestre. Dans ses Titres et travaux de 1952, Lallemand écrit : « Je suis entré en 1925, en qualité d’assistant, à l’Observatoire de Strasbourg, alors dirigé par M. Esclangon ; je devais y rencontrer MM. Danjon et Rougier et c’est à leur école que je suis devenu astronome. »

Depuis 1931, chargé de cours à l’Université de Strasbourg, il a la responsabiité des travaux pratiques du cours d’astronomie que professe André Danjon (1890-1967), successeur d’Esclangon (1929).