Au laboratoire de physique astronomique : lieux de production.

Depuis 1945, le laboratoire de la Marine à l’Observatoire était hébergé dans un bâtiment temporaire dans les jardins, appelé « la baraque », qui est aujourd’hui détruit. D’autres lieux, dans différents bâtiments de l’Observatoire, accueillent alors les activités de l’équipe du Laboratoire physique astronomique : pavillon Baillaud, Petit Coudé, salle Cassini dans le bâtiment Perrault.

A partir de 1961, les équipes de Lallemand occupent à Paris un nouveau laboratoire construit spécialement pour la fabrication de caméras électroniques.

Le bâtiment du laboratoire de physique astronomique (1961-1977)

Au centre du bâtiment le bureau de Lallemand, de ses principaux chercheurs et ingénieurs, et la tisanerie. Aux extrémités les ateliers de mécanique et des maîtres verriers. Tout le long du bâtiment, côté aveugle, les paillasses de chimie et bâtis de tests. L’espace est rationalisé et orienté vers la production des instruments, dont les déplacements horizontaux limitent la casse.

La tour solaire de l'Observatoire de Meudon (titre forgé) / [3 images]

A Meudon, le bâtiment 14 accueille une partie du laboratoire de physique astronomique, autour de Gérard Wlérick. (Bibliothèque de l'Observatoire de Paris, B677a)

Une petite partie de l’équipe est cependant localisée à Meudon, autour de Gérard Wlérick. Elle s’intéresse plutôt à l’utilisation astronomique des caméras et possède, elle aussi, des caméras et des paillasses, en particulier pour la caractérisation des plaques photographiques. C’est aussi là, dans les sous-sols de l’actuel bâtiment 14, que se trouvaient les machines à mesurer les clichés.

Le mardi, à partir de 1961, un rituel s’installe pour une partie de l’équipe : assister au cours et au séminaire d’André Lallemand au Collège de France. Il tient la chaire d’astronomie physique jusqu’en 1974. Là s’échangent pratiques et idées.

Enfin, à partir de 1977, l'équipe qui produit les photocathodes aménage dans un étage spécifique du nouveau Bâtiment B de la rue Denfert-Rochereau. Des salles dont l’atmosphère est contrôlée et l’air filtré permettent l’amélioration de la qualité de la production.