Laboratoires et observatoires
Les astronomes parisiens de l’équipe Lallemand utilisent les caméras à l’Observatoire de Haute-Provence (OHP) et au Pic du Midi. D’autres équipes françaises se saisissent alors de cette nouvelle technologie dans ces observatoires et plusieurs exemplaires sont commandés.
Lallemand et Duchesne vendent aussi des caméras à l’observatoire Lick aux Etats-Unis, puis dans plusieurs observatoires italiens et en Suisse.
Quelques rares caméras sont aussi achetées par des laboratoires français pour des applications particulières en physique ou en chimie et leur champ ne se limite donc pas à l’astronomie.
Les résultats obtenus, en particulier à l’OHP, et le poids des astronomes parisiens au sein des organisations internationales, conduisent à en équiper les grands télescopes internationaux de l’Observatoire Européen Austral au Chili et de l’observatoire Canada France Hawaï dans les années 70. Plusieurs configurations sont adoptées, en particulier en conjuguant la sensibilité et la résolution des caméras électroniques avec une nouvelle génération de spectrographes développés par l’opticien André Baranne (1931-2021) de l’observatoire de Marseille.