A la fin des années 50, la caméra électronique devient une technique en usage dans l’astronomie française et internationale. Le laboratoire Lallemand est reconfiguré pour produire de nombreux exemplaires. André Lallemand s’attaque à une nouvelle version de l’instrument pour accroître son champ d’observation. La caméra magnétique ou « grand champ » est déployée dans les grands observatoires internationaux auxquels la France contribue. Elle côtoie la plus classique caméra électrostatique dont le suivi échoit à Duchesne. Ces caméras, délicates à mettre en œuvre, font face à des techniques concurrentes à partir du milieu des années 60.