Sélénographies : 350 ans de cartographie lunaire

Il y a cinquante ans, le 20 juillet 1969, l’homme a posé pour la première fois le pied sur la Lune. Ce que l’œil humain découvre alors, pour la première fois sans intermédiaire, c’est un paysage minéral, un sol de roche et de régolithe, cette poussière volatile qui recouvre le sol lunaire, une étendue désertique sous un ciel étoilé.

Opera inedita, vol. I

Georg Christoph Lichtenberg, Tobias Mayer, Opera inedita, vol I., 1775.

Confirmant des intuitions, invalidant des hypothèses, complétant des siècles d’observation et d’étude, cette première expédition en terre lunaire est le début d’une nouvelle ère de conquête, ouverte près de 300 ans plus tôt.

Car si son sol n’a été foulé qu’au XXe siècle, la Lune n’est pas pour autant une terra incognita pour les hommes des siècles précédents. Scrutée, interprétée, cartographiée, nommée, sa surface a toujours captivé les astronomes. Depuis le XVIIe siècle, grâce à l’invention de la lunette astronomique, ils ont fait de cet astre un lieu familier, un territoire à conquérir par l’esprit, le rêve et la science.

À l’occasion des cinquante ans du premier pas de l’homme sur la Lune, et tandis que la sonde Chang'e 4 lancée en décembre 2018 nous livre de nouvelles images de sa face « cachée », la Bibliothèque de l’Observatoire de Paris vous invite à découvrir, au travers de ses collections, les grandes étapes de l'histoire de cette première conquête, du XVIIe au XIXe siècle.

Sélénographies : 350 ans de cartographie lunaire